FANTASME D'UN SOIR D'UNE DAME DAMNÉE...
Dans un couloir de château, une Dame blanche damnée errait comme une âme en peine. L’endroit froid et obscur dissuadait toutes les bonnes âmes qui s’enfuyaient, pleurant leurs Amours disparus ou perdus. Pourtant au fond de ce couloir dans une pièce un peu moins obscure, vivait un foyer généreux dans un âtre de cheminée d’un autre temps ; là, siégeaient de mystérieux hommes sans visage que la Dame blanche ressentait comme de funestes étrangers. Ils discutaient âprement en l’observant ou en lui tournant le dos de temps à autre, pour éviter qu’elle entende leurs discours effrontés. Elle aurait aimé les rejoindre mais l’entrée de cette pièce lui était interdite à jamais ; On lui disait que seul l’amour d’un de ces étrangers aurait pu sauver son âme… Souffrant du temps qui défilait fatalement, elle chantait tous les soirs, réitérant et multipliant ses tentatives d’accès à cette magnifique pièce; mais les hommes agités, l’ignoreraient. Pourtant un soir, alors qu’elle chantait "le requiem de l’Amour", les traits du visage de l’un des hommes se dessinèrent peu à peu. Plus elle chantait, plus elle commençait à étouffer, plus son cœur palpitait et dérivait, jusqu’à son esprit qui se remémorait les instants passés. Cet homme dont elle distinguait enfin le visage aurait pu la sauver, mais elle se souvenait maintenant, elle l’avait cruellement ignoré et blessé, donc peu de chance de le voir abdiquer. Pourtant l’homme aimant et volontaire se dirigea vers sa bien-aimée en danger ; les étrangers sans visage l’entourèrent pour l’empêcher d’avancer. L’homme dans un élan désespéré, attrapa un seau d’eau, le jetât pour éteindre le feu de cheminée. C'est alors que les hommes étrangers disparurent dans un dernier crépitement … et une nouvelle aube naquit… la Dame blanche pardonna à son bien –aimé et les amantsl furent réunis à jamais.
Dominique GARBIN
La Socricère d'Arcane
18/02/2013
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