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TERRE DES HOMMES

Publié le par Antoine de Saint-Exupéry




"La terre nous en apprend plus long sur nous que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle."

Antoine de Saint-Exupéry

Publié dans PROVERBE DU JOUR

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LE FAUCON

Publié le par arilyne Collet

 




Mes paupières lourdes s'ouvrent faiblement
J'entrevois une forme à l'horizon
Je lève la tête et soudain j'entends
Le cri empirique du noble faucon
 
De son vol puissant resplendit la gloire
Liberté d'antan que tu as acquise !
Ton plumage luisant brille comme un ciboire
Majestueusement tu défies la bise.
 
Esquisses légères, danses fantastiques :
Incarnation d'une liberté mythique...
Tu es mon emblème, tu fuis dans le vent
Rapace que j'aime, oublie donc le temps !
 
 Marilyne Collet

Publié dans POÉSIES DIVERS

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CHAOS

Publié le par Katherine Anne Porter



L'univers paraît étrangement bien ordonné, on le voit à la régularité du mouvement des étoiles, de la rotation de la Terre, du passage des saisons. Mais la vie humaine est l'expression même du chaos. Chaque personne tente de faire valoir ses droits, d'imposer sa volonté et ses sentiments, sans comprendre ce qui fait avancer les autres, ni ce qui la fait avancer elle-même.


Katherine Anne Porter

Publié dans PROVERBE DU JOUR

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CONCESSIONS

Publié le par William SHAKESPEARE






Quel besoin y a-t-il que le pont soit plus large que la rivière ? Le nécessaire est toujours la plus juste des concessions.

William SHAKESPEARE
Extrait de Beaucoup de bruit pour rien

Publié dans PROVERBE DU JOUR

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L'ARBRE QUI CHANTAIT

Publié le par INCONNU




Il y a très, très longtemps, un vieux sorcier entreprit un long voyage. Un jour qu'il avait tant et tant marché qu'il ne sentait plus ses pieds, il décida de chercher un endroit pour se reposer. C'est alors qu'il entendit soudain chanter. Ce n'était pas un chant comme celui des oiseaux, ni comme celui du vent à travers les feuilles, mais une voix claire, qui prononçait des mots qu'il ne comprenait point. Poursuivant son chemin, il arriva dans une clairière. Juste au centre, se dressait un arbre majestueux, dont les feuilles brillaient au soleil. On eût dit qu'il était en or! Alors, le sorcier entendit à nouveau le chant, mais, cette fois, plus fort que précédemment. Regardant tout autour de lui, il ne vit personne. Il n'y avait là que les branches dorées de l'arbre, plus quelques souris grises qui couraient dans l'herbe. Le sorcier s'assit contre l'arbre pour souffler un peu. Il songea qu'il serait sage de piquer un petit somme avant de continuer sa route. Mais le chant le tenait éveillé! Enervé, il regarda encore autour de lui, sans rien remarquer d'anormal. "Il faut que je trouve ce chanteur! ", se dit-il. "J'aimerais bien qu'il se taise, pour que je puisse me reposer. " Le vieux sorcier se leva et observa les alentours à travers le feuillage de l'arbre. Ce faisant, il posa ses mains sur le tronc et sentit l'écorce vibrer. Il comprit alors que le chant provenait de l'arbre lui-même! -"Tiens ! Cela fait bien longtemps que je n'avais plus, entendu un arbre chanter!", grommela-t-il. "Mais, par chance, je connais encore le moyen de le faire cesser! " Il sortit de la poche de son manteau long morceau de corde et le lança en l'air tout en marmonnant une formule. La corde se tortilla quelque peu, puis s'enroula deux fois autour du tronc. Le sorcier prononça ensuite d'autres mots magiques, puis il termina en faisant un gros nœud dans la corde. Aussitôt, le l'arbre d'or cessa de chanter. -"Je vais enfin pouvoir me reposer", soupira le sorcier avant de s'allonger dans l'herbe. Mais il découvrit alors des rubans de fumée, qui se dégageaient des racines de l'arbre. Peu à peu, la fumée s'épaissit, jusqu'à former un gros nuage gris, qui changea progressivement de couleur. Il devint d'abord gris foncé, et puis noir. Tout à coup... il se mit à tournoyer sur lui-même et se transforma en un hideux génie aux longues oreilles, avec un gros nez bourgeonnant de verrues, des bras démesurés et des mains larges des pelles! -"Hahaha! Hihihi! ", ricana le génie. "Quel stupide sorcier tu es! Il y a des années, un de tes confrères m'a enfermé dans cet arbre. Mais maintenant que tu lui as cloué le bec, je suis libre! Et j'ai fort envie de te dévorer! " Ce disant, le génie saisit le vieux sorcier par la barbe. Heureusement, ce dernier savait que les esprits des bois sont toujours idiots! Et celui-là semblait encore plus bête que les autres... -"Vas-tu me faire mijoter ou rôtir?", demanda-t-il au génie. "Tu sais que les vieux sorciers ne se mangent pas crus. Tu aurais des crampes d'estomac! " L'affreux génie réfléchit quelques instants. "Je vais faire un grand feu et t'attacher à une branche. Ensuite, je te ferai rôtir au-dessus des flammes", déclara-t-il, tout content. -"Mais je vais m'enfuir pendant que tu allumeras le feu", insinua le sorcier. -"C'est vrai ... ", admit le génie. "Je vais... euh ... je vais ... " -"Pourquoi ne me ligotes-tu pas? ", suggéra le sorcier. "Ainsi, je serai incapable de fuir. " -"Très bonne idée! ", s'exclama le génie. "Mais à quoi donc vais-je t'attacher? " -"A cet arbre, bien sûr! ", répondit le sorcier. "Utilise donc la corde que j'avais enroulée autour du tronc pour le faire taire! " Convaincu, l'esprit des bois alla détacher la corde. Il commença par défaire le nœud... tout comme le sorcier l'avait espéré. En effet, dès que la corde eut été dénouée, l'enchantement se trouva rompu! L'arbre se remit à chanter et le génie, de violet qu'il était, vira au mauve foncé. Puis, très lentement, il se transforma en fumée noire, puis en fumée grise, pour disparaître enfin en minces rubans de vapeur blanche. Le sorcier remit alors la corde dans la poche de son large manteau. Avant de se remettre en route, il prononça quelques mots magiques et ni bête ni homme -pas même un sorcier - ne revit jamais le génie des bois

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RAYON DE SOLEIL

Publié le par Madeleine LEBLANC



On a
beau reconnaître que nos joies sont fabriquées de chimères, elles ont quand même cet avantage de nous réconforter comme des rayons de soleil. Et pourvu que l'on se sente rayonnant, on ne regarde plus de quel côté vient la lumière.


Madeleine Leblanc

Extrait de La Muraille de brume

Publié dans PROVERBE DU JOUR

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