LES MYSTERES DE LA FEMME
Relation entre les femmes et la Lune à travers le monde
Parmi les tribus dont le développement est plus évolué que
celui des sauvages, les idées religieuses se font plus nettes et sont mieux définies. Les Ahts et les Groenlandais qui sont, néanmoins, encore très primitifs, vont jusqu'à croire que la Lune est
capable d'engrosser les femmes. Aussi les femmes se gardent-elles de regarder la Lune et ne se couchent-elles pas sur le dos avant de s'être frictionné le ventre avec de la salive pour se
défendre d'être fécondée par la Lune. Les Nigériens pensent qu'il n'est pas besoin de mari pour procréer puisque c'est la Lune qui rend les femmes enceintes. Ils ne croient cependant pas que la
Lune les engrosse directement, mais que la Grande Lune Mère, qui se tient là-haut dans les cieux, envoie sur terre l'Oiseau Lune pour apporter des enfants aux femmes qui les désirent. Cette idée
ressemble à notre propre mythe de la cigogne. Les Buriats de la Mongolie Occidentale croient également que la Lune peut causer la grossesse d'une femme sans l'intervention d'un homme. Dans son
article intitulé « The Lore of the Whare-Kohanga », E. Best montre que les Maoris croient que la Lune est le mari de toutes les femmes. Le mariage entre hommes et femmes est sans
importance à leurs yeux car le vrai mari est la Lune. Ils en veulent pour preuve le fait que les femmes ont leurs règles lorsque la Nouvelle Lune paraît.
Beaucoup d'autres peuples ont des croyances similaires, car les primitifs ne sont nullement convaincus que l'homme joue un rôle important dans la reproduction. Il en est qui pensent que sa fonction se limite à rompre l'hymen ou à dilater le passage qui permettra aux rayons de Lune de pénétrer, car c'est elle qui est l'agent fertilisant. Certains tribus ne vont même pas jusque-là. Elles pensent que la Lune peut à elle seule donner un enfant à une femme. D'autres estiment que si le moyen le plus habituel pour une femme de concevoir est d'avoir des relations sexuelles, il n'en était pas ainsi dans les temps plus reculés, que seule la Lune avait alors le pouvoir de féconder, et qu'aujourd'hui encore, certains bébés sont engendrés par la Lune et non par un père mortel. De tels enfants sont d'ordinaire des bébés royaux ou promis à quelque grande destinée, comme il convient à leur nature céleste.
Pour les peuples qui partagent ces croyances la grossesse ne dépend donc d'aucune intervention humaine et la femme n'en est responsable en aucune manière. Si elle est enceinte, c'est par l'action
de la Lune et sans relation avec la sexualité. (...)
Dans les tribus les plus primitives, on croit que la Lune ne cause pas seulement la grossesse, mais qu'elle veille sur la naissance de l'enfant. Lorsqu'une femme est sur le point de mettre au monde un bébé, elle appelle la Lune à l'aide. Le principal devoir de la sage-femme est souvent de faire les prières et les offrandes à la Lune pour qu'elle assure à la femme une délivrance facile.
in Les Mystères de la Femme – Esther Harding
MA VIE REVEE
Rêver ma vie,
Vivre mes rêves
J’aimerais qu’on m’enlève, qu’on m’aime
Etre libre, même si mon cœur vole en éclat
Sentir le possible souffler sur ma peau
Nulle envie qu’on m’apprivoise
Vibrer pour de vrai, sans angoisse
Des images plein les mirettes
Mirage d’un nouveau monde
Où l’avenir serait possible
Où tout serait permis, Oublier les interdits.
Oublier enfin qui je suis
Et sceller mon destin
D’une bonne étoile
Je veux rêver ma vie et vivre mes rêves
Dominique GARBIN
18 Juillet 2009
LE SAMOURAI
Le mot signifie « celui qui sert ». Le samouraï est au service d’un seigneur. Il est uni à ce seigneur par un code qui exige une loyauté absolue. Le riche samouraï combat à cheval, revêtu d’un heaume et d’une armure souple faite d’étroites bandes d’acier liées entre elles par des cordes ou des pinces.
Photographie de Samouraïs prise en 1875
Seul le samouraï est autorisé à utiliser les armes suprêmes de la guerre, notamment le Katana, un long sabre à deux mains et le wakizashi (sabre court) assorti. L'assortiment des deux sabres se nomme le Daisho. Le wakizashi était appelé “le gardien de l'honneur du samourai”, et était utilisé lors du seppuku. C'est une arme riche de sens et de symboles. Le samouraï est un guerrier qui combat pour son seigneur, sans qu’aucune morale dictée par une foi puisse mettre une limite aux actes qu’il commet. Cette fidélité fanatique se marie avec le goût de la guerre et de la violence.
Le bushido ou la voie des guerriers
Le samouraï est soumis au bushido qui exige une dévotion entière à la vie militaire. Ce code fait de la souffrance physique une règle et de la mort au combat en héros le but le plus noble. Il a l’obligation absolue de fidélité à ses supérieurs, à l’empereur et surtout au shogun. S’il est fait prisonnier, le samouraï choisit le suicide plutôt que le déshonneur. Le rituel du seppuku est connu : le samouraï s’ouvre le ventre puis un servant lui tranche le cou. Un samouraï n’a pas le droit de travailler, ni de gagner de l’argent. Il doit se consacrer uniquement à des tâches nobles, c’est-à-dire faire la guerre.
Combat de samouraïs (estampe japonaise du XIXe siècle, Paris, Bibliothèque des Arts décoratifs)
Les jeunes samouraïs sont soumis à des épreuves physiques, comme jeûner ou marcher pendant des heures pieds nus dans la neige. Au combat, le samouraï emporte souvent comme trophée la tête de son ennemi. Le Katana est également destinéà ce sinistre usage. Le masque qu’il porte est censé intimider l’adversaire par des expressions menaçantes. Il vit pour la guerre et comme le prescrit le bushido : "un samouraï doit vivre et mourir l’épée à la main ".
Le pouvoir des samouraïs est resté entier jusqu’en 1868. Cette année là, les shoguns de la famille des Tokugawa instaurent la paix. Les samouraïs perdent alors progressivement leur raison d’être. Suite aux nombreuses batailles, les samouraïs sans seigneurs (ou rônins = homme vague) arpentaient les chemins et louaient leurs services au plus offrant. D'autres furent obligés de travailler aux champs ou en tant qu'artisans, dans une extrême pauvreté, tout en gardant tout de même leur statut de samouraï, qui les place dans le japon féodal au dessus des paysans et des marchands
LA NOTION DE SECONDE
La notion de seconde prend de plus en plus d'importance dans les activités humaines et bientôt ce sera un dixième de seconde, puis un centième, jusqu'au jour — je ne crois pas qu'il vienne — où l'homme dira : Et puis, après tout, qu'est-ce qu'une heure dans la vie d'un homme ? Mais cette préoccupation de la fraction de... seconde n'est pas ridicule. Un fait qui se produit trop tard ou trop tôt peut dérégler le mécanisme moderne et les perturbations se propagent comme des ronds dans une flaque où l'on a jeté une pierre.
À l'est
d'Éden
John Steinbeck
VIVRE AVEC PASSION
Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !
Charlie Chaplin
L'AME DU MONDE
Ecoute ton cœur, Il connait toute chose, parce qu’il vient de l’âme du monde, et qu’un jour il y retournera