TENDRESSE♥
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" La tendresse est le repos de la passion."
Joseph Joubert
Contes, récits et légendes du monde entier. Je vous propose d'éprouver votre résistance aux sombres pouvoirs des sorcières. L'occasion unique de renouer avec votre enfance et de retrouver ces charmants frissons qui vous envahissaient à la nuit tombée. La Magie d'une histoire ... La sorcière d'Arcane Name
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POEMES ET CHANSONS
SUR LE MUGUET POUR LE 1ER MAI
et de bonheur, notamment dans la chanson française. En voici quelques extraits :
"C'est mon petit bouquet de fleurs Mon petit muguet, mon porte-bonheur Je l'ai cueilli pour la vie entière Et je veux le porter à ma boutonnière. Mon joli petit bouquet Avec des yeux comme deux grands bleuets Ce petit nom là lui va comme un gant Car en la regardant je crois au printemps !" Georges Guétary - Paroles: Jacques Plante. Extrait de Mon petit bouquet de fleurs
"Le premier Mai c'est pas gai, Je trime a dit le muguet, Dix fois plus que d'habitude, Regrettable servitude. Muguet, sois pas chicaneur, Car tu donnes du bonheur, Pas cher à tout un chacun. Brin d' muguet, tu es quelqu'un." Discours des fleurs Paroles: Georges Brassens.
"Par un beau matin du mois de mai On vit danser Monsieur muguet Au bras d'une pervenche bleue Il dansait avec les fleurs des champs Ils s'embrassaient à cœur content Comme le font les gens heureux" Yvette Giraud - Paroles : Henri Contet. La Saint-Bonheur
Il est revenu le temps du muguet Comme un vieil ami retrouvé Il est revenu flâner le long des quais Jusqu'au banc où je t'attendais Et j'ai vu refleurir L'éclat de ton sourire Aujourd'hui plus beau que jamais Le temps du muguet ne dure jamais Plus longtemps que le mois de mai Quand tous ses bouquets déjà se sont fanés Pour nous deux rien n'aura changé Aussi belle qu'avant Notre chanson d'amour Chantera comme au premier jour Il s'en est allé le temps du muguet Comme un vieil ami fatigué Pour toute une année pour se faire oublier En partant il nous a laissé Un peu de son printemps Un peu de ses vingt ans Pour s'aimer pour s'aimer longtemps. Le temps du muguet Francis Lemarque |
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Un amérindien et son ami, en visite au centre ville de New York, marchaient près de Times Square dans Manhattan.
C'était durant l'heure du lunch et les rues étaient bondées de monde.
Les autos klaxonnaient de plus belle, les autos taxi faissaient crisser leurs pneus sur les coins de rue,
les sirènes hurlaient et les bruits de la ville rendaient presque sourd.
Soudain, l'amérindien dit, “j'entends un grillon.”
Son ami répondit, “Quoi? Tu dois être fou.
Tu ne pourrais jamais entendre un grillon au milieu de tout ce vacarme!”
“Non, j'en suis sûr,” dit l'amérindien, “j'entends un grillon.”
“C'est fou,” dit l'ami.
L'amérindien écouta attentivement pendant un moment,
puis traversa la rue jusqu'à un gros planteur en ciment où poussaient quelques arbustes.
Il regarda à l'intérieur des arbustes, sous les branches et avec assurance il localisa un petit grillon.
Son ami était complètement stupéfait.
“C'est incroyable,” dit son ami. “Tu dois avoir des oreilles super-humaines !”
“Non,” répondit l'amérindien. “Mes oreilles ne sont pas différentes des tiennes.
Tout ça dépend de ce que tu cherches à entendre.”
“Mais ça ne se peut pas !” dit l'ami. “Je ne pourrais jamais entendre un grillon dans ce bruit.”
“Oui, c'est vrai,” repliqua l'amérindien.
“Ça dépend de ce qui est vraiment important pour toi.
Tiens, laisse-moi te le démontrer.”
Il fouilla dans sa poche, en retira quelques sous et discrètement les jeta sur le trottoir.
Et alors, malgré le bruit de la rue bondée de monde retentissant encore dans leurs oreilles,
ils remarquèrent que toutes les têtes, jusqu'à une distance de sept mêtres d'eux,
se tournaient et regardaient pour voir si la monnaie qui tintait sur le pavement était la leur
“Tu vois ce que je veux dire?” demanda l'amérindien. “Tout ça dépend de ce qui est important pour toi.”
(...)Sur les flots de satin sublimés par la brume,
La tendre Séléné veille sur notre
espoir,
Enduit d'or et d'argent l'océan lisse et
noir
Que la beauté suspend aux lèvres de ma
plume(…).
Jacqueline Peytavi
"Nous sommes tous de petites étincelles issues d'une grande
flamme, et cette flamme est la source de tout ce qui a été et de tout ce qui sera."
Sagesse Celte
La vie n'est qu'un souffle ; le nuage se dissipe et
passe.
Job, VII, 7 et 9 ; Ve s. av. J.-C.
L’astrologie amérindienne, ou encore Roue de la vie, n’a pas pour but d’être prévisionnelle, c’est une astrologie shamanique, destinée à conseiller et à mieux vivre, à rester en accord avec la nature et surtout sa nature.
Les « peaux-rouges », loin des clichés hollywoodiens, étaient un peuple comme
un autre, pas plus violent, peut-être même plus sage puisque l’implantation des différentes tribus sur de vastes terres empêchait de réels conflits territoriaux et permettait de canaliser les
forces humaines, non dans la recherche de ressources matérielles, mais dans celles de ressources spirituelles.
Nous allons voir que si leur vision du monde était différente de la nôtre, leur
astrologie (permettant souvent de jauger l’évolution d’une civilisation à un moment donné) était empreinte d’une grande sagesse qui éclairera sans doute notre propre connaissance d’un jour
nouveau puisque les signes de ces deux zodiaques peuvent être facilement comparés. Et vous, quel est votre animal totem ?
Les indiens répartis sur l’Amérique du Nord partageaient un certains nombres de vues
communes, un patrimoine spirituel unique qui les poussaient à croire que toute chose avait une âme. Ce principe se nomme animisme et peut être considéré comme la forme primordiale non seulement
de la foi mais de toute astrologie puisqu’elle pose le principe que tous les éléments de l’univers sont liés et interagissent les uns sur les autres.
Leur croyance était que le monde était principalement formé par des vibrations
(lumineuses ou sonores), pénétrant et donnant une réalité à toute chose. Cela au final n’a guère était démenti par la physique moléculaire qui, par une voie scientifique, nous dit à peu près la
même chose, c'est-à-dire qu’un nombre limité de molécules sont présentes partout et forme notre réalité tangible. Ces molécules émettent en effet des vibrations, des ondes qui peuvent être ou non
perceptibles aux sens humains (les infrarouges et les ultrasons par exemple échappent à nos sens).
On constatera au passage la puissance de l’observation et de la connaissance intuitive
qui, probablement depuis au moins 3000 ans avaient posé les principes de base qui seraient « redécouvert » plus tard par la science.
Les indiens, fins scrutateurs des lois naturelles, avaient donc aussi remarqué ce qui
peut apparaître comme une évidence une fois dit mais qui pourtant échappe sans doute à la plupart des gens : dans la nature sauvage, la ligne droite n’existe pas. Tout est courbe et rond,
vallon et sinuosité. L’univers tout entier est une concentration de cercle, d’ovales, d’ovoïdes, de crêt…mais nulle part n’apparaît la ligne droite qui définit donc seulement celui qui la
conçoit. C'est-à-dire l’homme.
Si l’univers est un cercle, il est légitime de le reproduire ainsi, imitant d’ailleurs
au passage la rotondité de la Lune, le vol écliptique des oiseaux, le territoire circulaire des animaux (et oui !). D’ailleurs cette règle consistant à respecter « la forme de la
nature » se retrouve dans les tipis (architecture) comme dans les rondes (rites sociaux).
Cette roue, tracée sur le sol, dans la terre, est « la roue de la vie ».
C’est aussi la signification étymologique de « zodiaque » car il n’y pas de coïncidence quoi que veuillent en dire les hyper-rationalistes.
Cette roue primordiale va être divisée en lignes droites, verticales et horizontales,
représentant l’insertion de l’élément humain dans l’univers. Et c’est tout naturellement que ces lignes seront disposées selon les quatre points cardinaux d’abord, puis selon les quatre points
intermédiaires en découlant. Cela nous donne une roue scindée en huit parts égales. On dit cette disposition « système octogonal » et ce système a été celui de toutes les astrologies
primitives, de la chine à la Mésopotamie en passant par les peuples celtes et…les indiens d’Amérique.
Toutefois, un peu partout (et sans doute de façon concomitante), les sages
s’aperçurent, par un biais ou un autre, que ce système en Huit pouvait être amélioré en ajoutant une grande croix dont les branches verticales et horizontales amenaient à une division en 12
parts, autrement dit un système duodécimale. Chez les indiens, l’ajout de ces 4 parts correspond tout simplement à la prise en contre des 4 solstices et donc au respect du rythme des
saisons.
La roue amérindienne peut donc, au final, être ainsi
représentée :
Dans notre astrologie, chaque portion de la roue fut baptisée selon une constellation
(et peu importe que ces constellations aient bougé depuis, il faut bien comprendre qu’il ne s’agit que de noms et ne pas confondre le fond et la forme mais c’est un autre
débat).
Dans l’astrologie indienne, chaque portion est reliée à un animal totem, une sorte
d’horoscope de la nature. Nous avons observé les astres, ils observèrent la vie mais les résultats sont pourtant sensiblement similaires.
Correspondance avec les signes du zodiaque
Par un bel après midi d’été un petit lutin malin se baladait tout près d’une forêt enchantée. Il souriait à la vie en écoutant les oiseaux chantés, lorsqu’il entendit un gémissement. C’était Félicia, une petite fée, qui pleurait à chaudes larmes. Il s’approcha :
- « Mais pourquoi pleures-tu petite fée ? », demanda-t-il.
- « Je suis désespérée, j’ai perdue tous mes pouvoirs magiques », dit la Félicia en
sanglotant.
- « Comment est-ce arrivé ? »
- « Je n’en sais rien, en fait, ce matin un Troll m’a demandé d’exhausser l’un de ses vœux et je
n’ai pas pu le réaliser ».
- « Et quel était ce vœu ? », dit le lutin.
- Il voulait devenir le Troll le plus puissant et le plus riche de la montagne noire, et au moment
d’exhausser son vœu rien ne s’est passé », dit la petite se mettant à pleurer de plus belle.
- « Ne t’inquiète pas petite Fée. Tu as de la chance, nous sommes à l’orée de la Forêt enchantée. On
dit qu’une balade dans ces bois éclaire les esprits. Nous allons y entrer et essayer de trouver pourquoi tu as perdu tes pouvoirs. »
Félicia et le lutin malin entrèrent dans la forêt. Après quelques minutes de marches, ils furent interpellés par des craquements et une voix très grave.
- « Bonjour les amis », dit un grand chêne.
- « Bonjour Monsieur le chêne », répondirent-ils.
- « Que faites vous ici ? »
- « Je suis à la recherche de mes pouvoirs », dit timidement Félicia.
- « Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir d’où tu viens? » dit le grand chêne avant de redevenir
un simple bout de bois.
Les deux amis restèrent un moment sans parler et puis le lutin malin demanda :
- « Eh bien Félicia ! Répond à la question. D’où viens-tu ? »
Félicia commença doucement :
- « Je viens des plaines dorées situées de l’autre côté de la montagne noire. Là d’où je viens les
gens s’entraident, nous partageons nos biens, nous vivons en communauté. Mes parents sont des êtres formidables qui m’ont donné tout l’amour dont j’avais besoin. »
Ils marchaient en direction d’un lac où ils s’arrêtèrent pour continuer la conversation.
- « Tu as énormément de chance, Félicia d’avoir eu une vie si remplie d’amour », dit le
lutin.
- « Oui tu as bien raison », dit une voix venue du fond du lac.
- « Mais qui est-ce? », s’étonna Félicia.
- « C’est moi la dame du Lac. »
Les deux amis se penchèrent au dessus de l’eau et virent un visage qui leur souriait.
- « Bonjour les amis, que faites-vous ici ? »
- « Je suis à la recherche de mes pouvoirs », répéta Félicia.
- « Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir qui tu es? » dit la voix du lac.
Félicia qui regardait toujours le fond du lac vit peu à peu le visage de la dame disparaître pour
laisser place à sa propre image. Le lutin malin qui prenait plaisir à connaître sa jeune amie, lui demanda :
- « C’est vrai qui es-tu ? »
- « Je suis une fée qui en temps normal a des pouvoirs magiques. »
- « Oui mais encore, Félicia, qu’est ce qui te caractérise, quelles sont tes qualités et tes défauts
», demanda le lutin.
- « Je suis prévenante, j’aime bien rendre service, aider les gens les rendre heureux. Je manque
parfois de confiance en moi »
Ils arrivaient à la sortie du bois, Félicia découragée dit : « Nous voilà à la sortie du bois et je n’ai toujours pas retrouvés mes pouvoirs.
A ce moment le vent souffla :
- « Que cherches-tu ? Pour trouver la réponse écoute ton cœur. »
Le lutin malin, lui dit :
- « Répond à la question que te souffle le vent. »
- « Je chercher à retrouver mes pouvoirs. »
- « Mais pourquoi les cherches-tu ? », insista le lutin malin.
- « Pour pouvoir aider les gens … »
- « Eh bien voilà, jolie Félicia, je crois moi que tu n’as pas perdu tes pouvoirs qu’ils ont
toujours été en toi ! »
- « Ah bon mais comment se fait-il, que je n’ai pas pu aider le troll alors ?
»
- « N’as-tu pas compris chère fée, Ton don dois servir à aider les autres à leur apporter bonheur et
amour. Le Troll n’avait tout simplement pas besoin de toute cette puissance et de tout cet argent. »
- « Je te remercie, mon cher lutin malin, sans toi, je n’aurais pas compris. Tu sais petit lutin,
toi aussi tu as un don, tu m’as aidé à retrouver mes pouvoirs magiques.
Les nouveaux amis sortirent de la forêt main dans la main, ils savaient maintenant que l’essentiel était de croire en soi pour que tout deviennent possible.
AUTEUR INCONNU SOURCE INTERNET