JOURNEE DE LA FEMME
La 7ème édition du concours d'affiches et de beaux textes JDF 2008 est ouverte. Découvrez le thème 2008 et le
règlement des concours sur le site suivant : http://www.journeedelafemme.com/
Ce concours est vital cette année !
Thème 2008 :
" Courageuse Ingrid, tu mérites la liberté "
Découvrez et votez :
- Les 10 beaux textes nommés de 2008
- Les 6 affiches 2008 nommées de 2008
(site www.agirpouringrid.com ) objectif 1 million de signatures
déjà plus de 507.162 signatures.
LA JEUNE FILLE ET L'ANGE DE LA POESIE
- L'ange reste près d'elle ; il sourit à ses pleurs,
Et resserre les noeuds de ses chaînes de fleurs ;
Arrachant une plume à son aile azurée,
Il la met dans la main qui s'était retirée.
En vain, elle résiste, il triomphe... il sourit...
Laissant couler ses pleurs, la jeune femme écrit.
Sophie d' ARBOUVILLE (1810-1850)

INSOLITE
"En ce qui concerne Moïse au Mont Sinaï, il s'agissait soit d'un évènement cosmique surnaturel auquel je ne crois pas, soit d'une légende à laquelle je ne crois pas non plus, soit enfin -et c'est très probable- d'un évènement rassemblant Moïse et le peuple d'Israël sous l'effet de stupéfiants", a affirmé le professeur à la radio publique israélienne.
"La Bible écrit à ce sujet que :le peuple voit des sons, et c'est un phénomène très classique, par exemple dans la tradition de l'Amérique latine où l'on voit de la musique", a-t-il ajouté.
Selon lui, les sociétés traditionnelles chamaniques ont souvent recours aux stupéfiants dans leurs rites religieux. "Mais ce recours est soumis à des règles très strictes (...). Ainsi le feu peut être une mauvaise chose s'il est utilisé pour la guerre, et une très bonne chose s'il sert à la cuisine".
"J'ai moi-même été invité en 1991 à une cérémonie religieuse dans le nord de l'Amazonie, au Brésil, durant laquelle j'ai consommé une potion faite d'une plante, l'ayahuasca, et j'ai eu des visions à connotations spirituelle et religieuse", a par ailleurs indiqué le professeur Shanon.
Selon lui, les effets psychédéliques des potions préparées avec l'ayahuasca sont comparables à ceux produits par des breuvages concoctés
avec l'écorce de l'acacia. Cet arbre est fréquemment mentionné dans la Bible, et son bois est semblable à celui dans lequel a été taillée l'Arche d'Alliance.
Source Internet AFP
ETAT SAINT ET PROFANE DU MARIAGE
Pinson des arbres - Fringilla coelebs
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Photographie : © Juhani Kyyrö, Finlande
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Ne sois
pas déçu en surestimant le bonheur dans
le mariage. Souviens-toi des rossignols qui chantent seulement dans
les mois du printemps, mais sont généralement silencieux orsqu'ils ont pondu.
Thomas FULLER
MARIAGE ET TRADITIONS
LE TROUSSEAU DE LA MARIEE
Le trousseau de la mariée, objet de fierté souvent exposé avec les cadeaux le jour du mariage, se compose de divers objets de valeur (draps, serviettes, nappes, tabliers, robes, lingerie,
souliers, chapeaux, flacons, ...). De somptueux trousseaux sont restés dans l'histoire. Celui de l'impératrice Marie-Louise D'Autriche fut préparé par Caroline, reine de Naples et soeur de
Napoléon. Il ne comportait pas moins de 48 paires de chaussures, plusieurs manteaux de cour et une quantité impressionnante de manteaux, châles, bonnets, peignoirs, chemises et mouchoirs. Une
véritable débauche de dentelles, broderies, mousseline, velours, hermine... Parmi les bijoux, la grande parure de diamants se composait du diadème (1329 brillants), du collier, des boucles
d'oreilles, d'une ceinture et d'une couronne. S'y ajoutaient un parure de perles, une parure d'émeraudes et de diamants, une parure d'opales et brillants et un portrait de l'empereur entouré de
douze diamants. La corbeille et le trousseau dépassaient les 5 millions de francs!!!
LA LEGENDE DE LA VRAIE CROIX
Il avait revu sa Bretagne, le bon chevalier, après trois ans de guerre, au pays des infidèles, au pays des
Sarrasins qui détestent la foi des Bretons. La foi des Bretons était dans son coeur, quand il combattait près du
tombeau du Seigneur Christ, et tombant sous la lourde épée, plus d’un infidèle avait mordu la
poussière.-Où donc allez-vous Seigneur ? lui dit le petit pâtre qui gardait son troupeau sur la lande de
Sulniac. Vous paraissez bien las, Seigneur ! Où donc allez-vous ?
Dans son coeur, quand il revenait, était encore la foi des Bretons, le divin trésor des Manants et des Gentilshommes : au pays de Bretagne, on ne rougit pas de servir Dieu.
On ne rougit pas de servir Dieu, car on ne craint pas de mourir pour lui. Le voyageur fatigué s’arrêtait au pied des croix de pierre, pour se reposer en priant.
En passant devant les Croix de pierre, le bon chevalier se signait, et de sa valise il tirait un objet bien précieux sans doute, qu’il baisait dévotement.
-Enfant, je vais bien loin, par de là la cité de Vannes au vieux Manoir de Kerizel, qui se cache près de la mer, dans les bois.
-Bon voyage, Seigneur. Et l’enfant partit en chantant.
Le lendemain, vers la nuit, le Chevalier passait près d’un château.
-Ouvrez les portes, bons serviteurs, c’est un pèlerin qui revient de la Croisade, où il a lutté pour le Seigneur Christ, en vrai Breton !
-Entrez, Messire, la table est prête dans la grand’salle, et le cellier n’est pas vide, vraiment.
-Non, mes amis, dans la grand’salle point n’entrerai ; dans la Chapelle, je ne dis pas : car ne veux ni manger, ni boire avant d’avoir offert à Dieu ce qui est Dieu.
Le voyageur est entré dans la Chapelle, tous les serviteurs avec lui. Longtemps il a prié près de l’autel, et ouvrant sa valise, il cherche … Puis sa tête se penche, ses yeux se dévoilent, il pleure, lui qui a vu la mort sans pâlir, il pleure, car il ne trouve plus son trésor, la relique précieuse qu’il apportait de si loin.
-Seigneur, Seigneur, vous pleurez !
-Hélas, quel grand péché ai-je donc commis, que j’aie pu perdre mon trésor, la relique de la Vraie Croix du Sauveur Jésus ?
Dès l’aube, il se remit en route, et refit, tout inquiet, le chemin qu’il avait fait la veille, mais ni le pâtre de la lande, ni le laboureur qui conduisait ses boeufs, ni la bergère qui chantait dans le courtil, ne purent lui rendre ce qu’il avait perdu.
Où donc était la sainte relique, le trésor du bon Chevalier ?
Vers le soir, il repassa près du château, près du château se tenait les Serviteurs et le vieux comte qui l’attendait.
Il ne les voyait pas, tant il avait de larmes dans ses yeux.
-Restez ici, Messire, la nuit sera noire, et dans les landes désertes vous ne trouverez pas un abri.
-La nuit sera noire, je le sais, et la lande déserte, mais je ne m’arrêterai pas avant d’avoir revu le toit de Kerizel, dans les bois au bord de la mer. Je ne m’arrêterai pas , car maintenant la route est triste, puisque je n’ai plus le trésor qui faisait mon orgueil.
Or, la nuit suivante, pendant que le pèlerin poursuivait tristement sa route,une chose étrange étonne les pauvres gens qu’il avait interrogés.
Une chose étrange, assurément, car, tout en haut d’une aubépine était un nid, un nid de pie bien connu des petits patours, et ce nid, sortait une vive lumière, brillante et blanche dans les ténèbres . Et les villageois s’arrêtaient surpris :
-C’est peut-être un matelot du diable !
-C’est peut-être un signe du bon Dieu !
-Allons, bonnes gens, dit Yvon le sonneur de cloche, un vieil archer de Monseigneur le Duc de Bretagne, il faut avoir peur, et pour voir il faut grimper au nid.
Et se signant avec piété, il monta tout en haut de l’aubépine. Quand il descendit, il tenait dans ses mains un morceau de bois, noir et dur. Certainement du bois béni, puisqu’il avait pu le prendre, après avoir fait le signe de la Croix !
-Vive Dieu ! dit la foule en l’apercevant. C’est la relique du pèlerin :
Il était loin, le bon Chevalier, personne ne connaissait son nom. Comment lui rendre son trésor !
-Bâtissons une Eglise, une Eglise de granit breton, où dans un reliquaire d’or nous garderons la Vraie Croix.
Et les voilà tous à l’oeuvre, et bientôt ils eurent bâti la Chapelle de granit breton, où dans un reliquaire d’or apparut à tous les yeux la Croix perdue du Chevalier.
Hors, pendant la nuit, à quelques pas de la Chapelle, une grande clarté brilla encore autour du nid. Le reliquaire était toujours dans la Chapelle, mais dans le reliquaire on ne voyait plus la Croix.
-Holà, holà méchant oiseau, veux-tu donc voler ce qui appartient à Dieu ?
_Non, bonne gens, n’accusez pas le pauvre oiseau, il n’a point voler ce qui est à Dieu !
Deux fois la sainte relique fut replacée dans la Chapelle, deux fois elle délaissa le reliquaire d’or pour briller dans le nid au somment de l’aubépine.
-Je comprend, dit le Chapelain, où la volonté de Dieu l’a mis, le bois précieux doit rester.
-Mais, comment ferez-vous, Messire , s’écria le sonneur Yvon ; Yvon le sonneur de cloches qui raisonnait comme un docteur, car il avait été archer !
-Comment, je ferai ? Ecouter gens du village, et dite si je n’ai pas raison. A la place de l’aubépine
je bâtirai une voûte de pierre s’élèvera la Chapelle bénie, la Chapelle où dans son reliquaire, je mettrai la Vraie Croix du seigneur Christ, à l’endroit même où est le nid. A l’endroit même où était le nid, on vit bientôt la sainte relique, dans la gentille Chapelle qui s’éleva sur la voûte, à la place de l’aubépine. Et sous la voûte de pierre passait le grand chemin, et les voyageurs, riches ou pauvres, en passant par le grand chemin, sous la voûte de pierre, étaient bénis.
C’est sans doute ce que voulait Dieu.
La Chapelle existe toujours, et dans la Chapelle la sainte relique qu’apporta le Seigneur pèlerin.
Allez à la Vraie Croix, bons chrétiens du pays de Vannes, et si ce récit vous a fait du bien, priez pour Celui qui l’a composé, pour Celui qui pensait à vous, le mardi de la grande semaine, près de la vieille Cathédrale, où les fidèles se pressaient pour aborder le Sauveur Jésus.
A.M. MAHUAS