SAGESSE AMERINDIENNE

VISION

De tous les êtres vivants..
L'homme est le seul qui ait atteint ce point
Où il ne sait plus pourquoi il existe...

Il ne se sert plus de son cerveau et n'a plus de souvenirs
De ses savoirs secrets, ses sens et ses songes.

Il n'a plus recours à la connaissance que l'esprit
À déposé en chacun et n'en a même pas conscience.
C'est ce qui lui fait prendre aveugle et trébuchant
Vers cette route qui ne mène nulle part.

Une grande route qu'il se fraye au bulldozer
Et dont il tapisse d'asphalte pour être plus vite au bout
À ce qui l'y attends, au grand trou de néant ouvert pour l'engloutir.

C'est une bien belle autoroute et bien roulante.
Mais je sais où elle mène..
Je l'ai vu de mes yeux..
J'étais présent dans ma vision..
Et j'en tremble encore..

Shamane Lakota

JE L'ENTENDS


Je l'entends parler
Ses mots sont forts
Comme le tonnerre
D'un million de bisons cheminant ensemble
Ses mots sont Paix, Amour, et Vie
Plus de querelle ni de combat
Écoute, mon peuple
Nous sommes toujours vivants
Plein de cette sagesse sacrée qui nous habite
En tant que nation
Nous survivrons pour accomplir
les rêves qui vivent en nous.

Paroles : Femme-Élan-Galopant

Notre âme en évolution ne demande que sérénité.
Assieds-toi près de ton cœur, écoute le silence.
Tu entendras tes guides en toute intimité!

Vous me dites sauvage et cruel, moi, le loup,
Mais, vous, les humains, qui vous permet de me juger ?
Vous les hommes qui vous croyez civilisés
Je pense que vous êtes devenus fous...

Lequel de mes congénères aurait osé imaginer
De créer des camps de concentration pour tuer,
D'inventer une bombe pour tout raser,
Ou de perpétrer de lâches attentats meurtriers ?

Lequel d'entre nous aurait pu penser simplement
Massacrer sans merci nos amis, nos parents,
Simplement parce qu'ils pensent autrement,
Ou que le ton de leur peau est différent ?

Moi, le loup, je vous le prédis,
Si rapidement vous ne vous reprenez pas
Un jour arrivera où toute vie disparaîtra
Ne pouvant survivre à votre humaine sauvagerie...

Nous les loups, nous ne tuons que pour manger,
pour survivre et nous protéger,
Et vous nous appelez "des bêtes",
Alors, dites-moi, vous, qu'est-ce que vous êtes ?

Poème de Guyloup, dite Tortue aimante, le 08 février 2002