BIENTÔT NOËL
Le saviez-vous ?
Entre 2000 et 1200 avant JC, on parlait déjà d'un arbre (l'épicéa l'arbre de l'enfantement), le jour du 24 décembre puisqu'on considérait ce jour comme la renaissance du soleil. Les celtes avaient adoptés un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois lunaire était associé un arbre. L'épicéa fut celui du 24 décembre. Pour le rite païen du solstice d'hiver, un arbre symbole de vie et décoré des fruits, des fleurs et du blé.
Ce n'est qu'en 354, que l'Eglise institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne. Initialement la célébration de Noël se résumait à la messe de la nativité.
Vers 1520, on décorait les arbres avec des confiseries, des pommes et même des petits gâteaux et on plaçait une étoile au sommet pour rappeler celle de Bethleem. Au XVIe siècle, on rapporte une légende voulant que Martin Luther, un prêtre allemand, avait offert un sapin à ses enfants le jour de la veille de Noël pour qu’ils se rappellent les merveilles de Dieu.
Au XVIIe siècle, on débute l’illumination du sapin. Les moyens entrepris, sont plus complexes que d’y installer des guirlandes lumineuses comme de nos jours. On remplit des coquilles de noix d’huile dans lesquelles on dépose, à la surface, une mèche qu’on allume. Certains garnissent l’arbre de petites chandelles attachées sur les branches...
En 1738, un premier sapin de Noël est installé au Château de Versailles sous l’initiative de l’épouse de Louis XV, roi de France. Un siècle plus tard, en 1837, c’est aux Tuileries qu’on dresse un sapin grâce à la duchesse d’Orléans qui a des origines allemandes. Vers 1871, une vague d’immigrés provenant d’Alsace-Lorraine quittant leur province allemande vient s’établir en France et y introduisent donc la coutume un peu partout au pays. Au même moment, la tradition est aussi intégrée en Grande-Bretagne, puis aux États-Unis et au Canada